S comme Soldat inconnu vivant

Après avoir été en communauté de pensée avec le blog de Geneanet sur plusieurs lettres de ce challenge, notamment la carte du combattant, je rejoins le point de vue de Frédéric Plancard qui consacre son défi 2017 aux trésors qui se trouvent dans les pages des journaux. 

Dans mes lettres H et I, j'ai également eu l'occasion de démontrer l'importance de la presse publiée en ligne à travers l'exemple du journal Le Petit Havre. Pour ce qui est des problématiques sanitaires de la Première Guerre mondiale, l'impact sur la société est très important et aussi bien la presse nationale que régionale s'en font l'écho.



Le Petit Parisien, samedi 10 janvier 1920,
accessible sur Gallica

On peut ainsi, grâce aux journaux publiés en ligne, suivre l'histoire d'« Anthelme Mangin », ce soldat amnésique qui faisait partie d'un convoi de soixante-cinq déments, mais qu’aucune fiche ne permettait d'identifier. 

Son identité est finalement avérée en 1938, comme étant Octave le fils de Pierre Monjoin et de Joséphine Virly. Il est interné en asile psychiatrique, d'abord à Bron, puis à Clermont-Ferrand, à Rodez, et pour finir à Sainte-Anne (Paris) où il meurt en septembre 1942. 

Cette histoire est révélatrice des profondes souffrances individuelles mais également collectives liées à la Grande Guerre.


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